Depuis ses premières années en tant que militante écologiste, alors qu'elle luttait financièrement tout en servant les tables au restaurant familial au Cap-Breton, jusqu'à son travail, en tant que mère célibataire, pour faire entendre la voix des communautés défavorisées dans les allées du pouvoir, elle a été une pionnière pour des générations de femmes et de personnes militantes canadiennes.

Elizabeth a été la première écologiste canadienne à déterminer comment le racisme environnemental exposait les personnes marginalisées à des menaces inacceptables pour leur santé. Elizabeth a utilisé sa formation et ses ressources juridiques pour aider les peuples autochtones du Canada et du monde entier.

Lorsque les voies juridiques et politiques n'ont pas donné de résultats, Elizabeth a mis son corps, sa sécurité et son bien-être en jeu. En mai 2001, elle a fait une grève de la faim de dix-sept jours devant la colline du Parlement pour protester contre les conditions toxiques de la seule communauté à prédominance noire de l'île du Cap-Breton, près des tristement célèbres étangs bitumineux de Sydney.

Ce travail a mené directement au C-226, son projet de loi d'initiative parlementaire (PMB) sur le racisme environnemental. Le projet de loi C-226 fait suite à deux de ses projets de loi d'initiative parlementaire - qui ont maintenant force de loi - sur la maladie de Lyme et l'interdiction de garder les cétacés en captivité.

Elle s'en tient à ses principes, démissionnant lorsque son patron, le ministre de l'Environnement, a enfreint la loi en 1988 ; elle a démissionné malgré les nombreux succès qu'elle a remportés en tant que conseillère principale en matière de politiques, notamment le protocole de Montréal de 1987 qui a sauvé la couche d'ozone. Elle a été la seule députée à intervenir auprès de l'ONE contre le pipeline, faisant face à une arrestation en mars 2018 pour protester contre TMX.

Le Canada et le monde ne parviennent pas à assumer leurs responsabilités envers les générations futures. Elizabeth se consacre une fois de plus à faire en sorte que ses petits-enfants héritent d'un avenir vivable.